samedi 23 mai 2009

La situation sur la grippe Ahini à Osaka et la langue anglaise

Merci à ceux qui nous ont avisé que la grippe épidémique avait posé ses bases à Osaka et c'est ici que nous sommes en ce moment. Parce qu'honnêtement, on est pas mal déconnecté de ce qui se passe ici et ailleurs (malgré quelques visites sur Cyberpresse de temps en temps le soir). D'ailleurs, la grippe a pénétré Tokyo ces derniers jours.

On voudrait bien être informé, prendre le pouls des actualités au pays, mais on comprend rien à la télé, dans les journaux, dans internet et peu (pour ne pas dire aucune) de sources en anglais sont disponibles.

Notre principale source d'information est aujourdhuilejapon.com, qui donne 2-3 manchettes en français par jour. Quand on le consulte. Pour le reste, on s'en remet à nos parents et amis soucieux. Alors... la grippe.

Depuis notre arrivée en avion, nous avions constaté que beaucoup de Japonais portaient des masques. Même dans l'avion (Lisa Marie l'a déjà souligné je crois), avant de sortir, on a été scanné par un gun à l'infrarouge par des gens habillés en scaphandre, ce qui n'a rien de rassurant croyez-moi!! A Tokyo, Kyoto et même Osaka, on peut dire que 10-15% des civils portent des masques, et probablement 50-60% des enfants. Toutefois, les employés en service, dans le transport en commun, les musées, les magasins sont à peu près tous masqués. Les émissions de télé traitent souvent du sujet et donnent des conseils de prévention aux gens. Nous constatons que la plupart des attractions que nous visitons sont relativement vides, même le week-end. Il ne serait donc pas impossible que le gouvernement ait recommandé aux gens de rester chez eux.

De Divers

A Kinosaki, je parlais avec un japonais (alors que nous étions nus dans un bain thermique et bien sûr parfaitement à l'aise) qui disait ne pas craindre la grippe. Il y voyait plus une crise médiatique qu'une crise sanitaire. On pensait pareil... Quelles belles complicités peuvent se créer dans des bains thermiques unisexes. C'était une des rares personnes rencontrée ici qu'on peut qualifier de confortable dans la langue shakespearienne.

Car disons le une fois pour toute: au Japon on ne parle pas anglais. Point. Je ne sais pas combien de minutes d'anglais sont enseignées au secondaire, mais c'est clair: c'est peu. Même dans une mégapole économique et touristique comme Tokyo, rien à faire. Les commis dans le métro baragouinent bien quelques mots, qu'on comprend à peine tellement leur accent prend le dessus. A notre arrivée, nous avions eu la chance de rencontrer des locaux dont une fille avait passé 6 mois dans Washington (l'état). On arrivait à discuter. Mais quand son amie, après des efforts surhumains, m'a demandé "wha du yu thing of japanese gods", j'étais dépourvu. Jusqu'à ce que je comprenne que "gods" était le son qu'elle émettait pour dire "girls". "Very pretty" pour être fin (et c'est quand même un peu vrai!).

"Than goah" (thank god), Lisa Marie a pris deux sessions de japonais à l'UQAM avant de partir. Elle n'est pas fonctionnelle, mais se débrouille très bien pour demander des infos et échanger les sacrées et nombreuses formules de politesse du pays.

De Transports

Finalement, en guide d'encouragement, le transport en commun est toujours bilingue. Pas toujours facile de s'y retrouver (on retient difficilement le nom des stations tellement ils sont inhabituels pour nous), mais au moins bien identifié.

2 commentaires:

  1. Les cas de grippe augmentent au Québec et d,après les nouvelles de RDI ca se propage assez vite au Japon. Au début on parlait d'Osaka seulement et maintenant on dit que ca se répand
    a travers le pays. Soyez prudents ne défiez pas le virus, portez le masque pour nous rassurer. peut-ètre serez-vous en quarantaine à votre retour. Il vous reste une semaine.. profitez-en on a hate de vous voir,

    Danielle et
    claude

    RépondreSupprimer
  2. Mais bien sûr...avec un petit cul bien au chaud lorsque la nature nécessite d'être soulagée, un estomac bien rempli de rectums d'on-ne-sait-trop-quoi et un Astro qui vieille sur vous...on peut bien se permettre l'inconfort d'un paper-masque sur la bouche de temps à autres! À vous la communication visuelle internationale!

    Annie

    RépondreSupprimer