mercredi 20 mai 2009

Tokyo sans fil - connexion en attente

Contrairement à une idée préconçue que je m'étais faite, il n'y a pas beaucoup de connexions wi-fi de disponibles à Tokyo et à Kyoto, et encore moins de connexions non-sécurisées. Ça parait étonnant dans ce pays qui est toujours 10 ans en avance au niveau technologique. Mais il y a peut-être une explication.

Nous avions prévu la totale: laptop ultra-portable tout équipé, iPod Touch (et sa connectivité wi-fi), des services internet comme Skype pour la vidéoconférence, Facebook pour les statuts et des échanges sur le vif, Picasa pour l'album photo qui devait s'intégrer merveilleusement bien avec ce blog. Enfin, beaucoup de préparatifs pour des résultats corrects mais sans plus. C'est le bilan que je fais à la moitié du voyage.

Montréal a Ile sans fil, une sorte de réseau de connexions gratuites saupoudrées un peu partout sur l'ile et supportée par des commerçants et des particuliers. Il n'y a pas de ça ici. Les connexions wi-fi, plus souvent disponibles dans les McDo, les Starbucks et quelques cafés, offrent une connexion sécurisée, réservée aux abonnés de fournisseurs locaux, qui chargent une prime mensuelle pour cet accès. Un peu comme Bell fait au Québec, en permettant aux abonnés de leur service internet d'avoir accès sans fil dans les Starbucks de la province.

Mais outre les touristes comme moi, il semble que bien peu de monde ait besoin d'un accès internet sans fil gratuit. Car a peu près tout le monde ici possède un téléphone cellulaire à grand écran, capable d'aller sur internet. Et tout le monde y va. C'est impressionnant de voir toutes ces têtes dans le métro ou sur le trottoir, penchées à 30 degrés le regard sur leur cell et le pouce occupé à tâtonner le clavier afin d'écrire des courriels, de chatter ou de jouer à des jeux pour tuer le temps. Il semble donc (nous n'avons pas vérifié à ce jour), que les forfaits des compagnies de mobiles offrent un accès internet à volonté.

A deux reprises, nous avons vu des serveurs utiliser leur cellulaire pour aller sur Google et traduire en anglais ce qu'ils tentaient de nous dire (à peu près personne ne parle anglais ici - nous en reparlerons).

De Shibuya

Au final, la "connectivité idyllique" que j'attendais n'existe pas au Japon. Impossible de se connecter en plein jour pour mettre du contenu dans ce blog, pour mettre nos status à jour ou pour "Skyper" dans un café du centre-ville. Ce n'était pas si important, mais ça faisait tout de même partie du projet de voyage. A ce niveau on aurait été mieux en Corée du Sud (prochaine fois, qui sait!?). Ou alors de payer un prix de fou chez nous pour avoir une connectivité internationale avec nos cellulaires (qu'on n'a pas anyways!).

Nous avions au moins prévu des hôtels qui ont tous des connexions gratuites, sauf pour demain, à Kinosaki, où on prendra des bains thermiques dans un complexe non pourvu d'internet. Après demain on sera à Osaka (A H1N1), avec une connexion porcine qui torche.

4 commentaires:

  1. Une connection porcine qui torche? C'est quoi c a?





    lumilune

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  2. Achète toi une puce GSM locale, tout simplement !

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  3. Moi je dis de TOUT CASSER!!! jusqu'à temps qu'il t'offre toutes les connexions que tu désires!

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  4. Salut David et Lisa, je constate que vous apprécier votre voyage. Je trouve très agréable et instructif de vous suivre le long de votre périple. Définitivement le Japon est un pays que je me dois de visiter. Bonne fin de périple et on s'appelle à votre retour!

    Yanick

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