samedi 16 mai 2009

Un quartier nostalgique du Colecovision


Journée grise pour notre premier réveil à Tokyo. Après notre petit déjeuner nous désirons attaquer le quartier Akihabara, surnommé "ville électrique" en raison de sa forte concentration de commerces spécialisés dans les produits électroniques.

25 minutes de train plus tard, nous débarquons. Ce quartier techno est en fait un vestige des années 70-80, années folles où le Japon trônait en roi et maitre en créateur et fabriquant de radios, de télés et de Walkmans. Bien qu'encore actif et rempli de monde, le quartier s'est fait damer le pion par de nouveaux quartiers plus récents aux boutiques plus modernes. La ville électrique s'est donc recyclée en sorte de foire géante où des immeubles de 5 à 8 étages vendent du tout électronique, mais également des mangas (des étages entiers sont consacrés à des mangas explicites) et de nombreux jeux vidéos. Cela a même des airs de marché aux puces, où les commercant rivalisent d'imagination pour crier aux passants d'entrer dans leur boutique, dans un mégaphone, en homme sandwich, en tenant des drapeaux ou avec des jeunes filles aguichantes qui jouent avec des ballons à l'hélium devant des commerces de cellulaires.

Parmis ces centaines de boutiques petites et gigantesques, on trouve d'énormes centres d'amusement de type "arcade", avec des jeux vidéos de tous les genres et bien souvent joués en réseau, et beaucoup de ces jeux sont des cubes de verre dans lesquels ont met de l'argent et on active un levier pour aller chercher un "cadeau" dans un tas, comme on vois parfois dans les cinémas au Québec. Sauf qu'ici, ce n'est pas que des peluches, mais toutes sortes de produits (électroniques, sexuels, etc.). Malheureusement il n'était pas permis de prendre de photos.

Il faut rester calme, ce qui n'est pas évident dans cette kermesse de bruits, qui s'étend dans les magasins où des mini écrans plats placés partout sur les tablettes vendent à coup de cris et de "musique" les produits autour. Il faut rester patient aussi, dans ces marées humaines qui s'agglutinent aux intersections (nous reparlerons de l'aspect "masses" dans un autre envoi).

En fait il y a tellement de choses à dire qu'il faudra prendre des notes et faire des envois plutôt thématiques.

Akihabara dans Wikipedia

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